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Bonjour à toutes & à tous
Vous pouvez poster ici toutes les informations, tous les documents en votre possession, que vous souhaitez nous faire partager sur ce sujet: les Forts de la Ceinture fortifiée de Reims.
N'hésitez-pas, ce forum est là pour cette raison principale: faire découvrir notre histoire & notre patrimoine, souvent méconnus
Amitiés champenoises,
Sylvain
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Sylvain
La Ceinture Fortifiée de Reims
Après la Guerre de 1870, Reims avait été choisie, avec La Fère et Laon, pour constituer la seconde ligne de fortification chargée de défendre la nouvelle frontière du nord-est.
A cette fin, on construisit, entre 1875 et 1885, un demi-cercle de Forts protégeant la ville vers l'est et se rattachant, au nord, au Massif de Saint-Thierry et, au sud, à la Montagne de Reims. Avec leur maçonnerie de pierre, leurs fossés à pont-levis, leur caserne enterrée et leurs canons installés en plein air sur les superstructures, ces Forts très classiques appartenaient à la première génération du système "Séré de Rivières".
Peu de temps après leur achèvement, ils furent jugés dépassés par l'invention des obus-torpilles à la mélinite et des nouvelles poudres sans fumée, qui supprimait l'emploi de la poudre noire.
A cause des sommes considérables nécessaires pour cuirasser tous ces ouvrages neufs, seuls ceux de la première ligne (par exemple Verdun) furent transformés et les autres déclassés et désarmés.
C'est ainsi qu'à l'aube de la Grande Guerre, la Place de Reims fut déclarée "ville ouverte" et ses Forts privés d'artillerie et de garnison.
Abandonnés sans combat au début des Batailles de la Marne par la 9ème Armée du Général Foch, les Forts furent occupés par l'ennemi qui s'accrocha dans la plaine au nord-est de Reims, et d'où il ne fut délogé qu'en octobre 1918.
Seuls, au nord, le Fort de Saint-Thierry et la Redoute de Chenay furent repris et occupés de fin septembre 1914 à mai 1918, tandis qu'au sud, le Fort de Montbré fut repris sans combat et que celui de la Pompelle, reconquis après une âpre lutte, demeurait sur la ligne de feu pendant toute la guerre.
Tous ces ouvrages furent donc des témoins ou des acteurs des combats autour de Reims et, à ce titre, mériteraient de retenir l'attention si leur situation actuelle ne semblait condamner la majorité d'entre eux à la disparition.
Liste des forts composant cette ceinture :
Fort de Brimont
Batterie du Cran de Brimont
Fort de Fresnes
Fort de Witry-lès-Reims
Vigie et Batterie de Berru
Fort de Nogent l'Abbesse
Fort de La Pompelle
Fort de Montbré
Réduit de Chenay
Fort de Saint Thierry
Batterie de Loivre
Dernière édition par Admin le Lun 26 Mai - 19:37, édité 1 fois
Le Général SERE de RIVIERES
Polytechnicien né à Albi le 20 mai 1815, Raymond Séré de Rivières entre comme élève à l'Ecole d'Application de l'Artillerie et du Génie dont il sort lieutenant en 1841. Après avoir fait les campagnes d'Algérie et d'Italie, il devient colonel (1868), commandant du génie à Metz puis à Lyon. Promu général de brigade en octobre 1870, son rôle durant la guerre franco-allemande est assez limité et c'est avec réticence qu'il accepte d'être chargé de l'instruction du procès du maréchal Bazaine devant le conseil de guerre. Ses conclusions - accablantes - conduiront à la condamnation du maréchal.
Il prend en juin 1873 le poste de secrétaire du Comité de défense (qui était un organe gouvernemental et non parlementaire) créé en 1872 par Adolphe Thiers pour réorganiser la défense du territoire. Le système qu'il préconise alors dans plusieurs mémoires est adopté à l'unanimité par le Comité de défense et fait l'objet du projet de loi relatif à l'amélioration des défenses des frontières de l'Est (loi adoptée le 17 juillet 1874). Et c'est lui qui, nommé chef du génie au Ministère de la guerre, sera chargé d'en assurer l'application. Ce système - qui porte son nom - sera réalisé entre 1874 et 1885 et consiste notamment en la construction de 400 ouvrages fortifiés entre Dunkerque et Nice.C'est vraisemblablement pour des raisons politiques - sa réputation d'officier conservateur et le fait d'avoir été soutenu par le maréchal de Mac-Mahon, contraint à se démettre - qu'il est relevé de ses fonctions en janvier 1880.
Il décède à Paris le 16 février 1895.
Le général Séré de Rivières n'a pas été parlementaire ni à fortiori membre de la commission de la défense. Son nom apparaît toutefois dans les Annales de l'Assemblée nationale. Il a en effet déposé en 1873 devant la commission d'enquête sur les actes du gouvernement de la Défense nationale en qualité de commandant en chef du génie de l'armée de l'Est.
Il prend en juin 1873 le poste de secrétaire du Comité de défense (qui était un organe gouvernemental et non parlementaire) créé en 1872 par Adolphe Thiers pour réorganiser la défense du territoire. Le système qu'il préconise alors dans plusieurs mémoires est adopté à l'unanimité par le Comité de défense et fait l'objet du projet de loi relatif à l'amélioration des défenses des frontières de l'Est (loi adoptée le 17 juillet 1874). Et c'est lui qui, nommé chef du génie au Ministère de la guerre, sera chargé d'en assurer l'application. Ce système - qui porte son nom - sera réalisé entre 1874 et 1885 et consiste notamment en la construction de 400 ouvrages fortifiés entre Dunkerque et Nice.C'est vraisemblablement pour des raisons politiques - sa réputation d'officier conservateur et le fait d'avoir été soutenu par le maréchal de Mac-Mahon, contraint à se démettre - qu'il est relevé de ses fonctions en janvier 1880.
Il décède à Paris le 16 février 1895.
Le général Séré de Rivières n'a pas été parlementaire ni à fortiori membre de la commission de la défense. Son nom apparaît toutefois dans les Annales de l'Assemblée nationale. Il a en effet déposé en 1873 devant la commission d'enquête sur les actes du gouvernement de la Défense nationale en qualité de commandant en chef du génie de l'armée de l'Est.
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