BARBONNE-FAYEL
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Re: BARBONNE-FAYEL
Dès la fondation de l'Ordre, les Templiers avaient des possessions en ce lieu. La communauté templière s'installa d'abord en dehors du village actuel, lieu qui fut abandonné vers 1185 et conservé comme ferme, avec une chapelle dédiée à Notre-Dame.
Le deuxième emplacement n'est autre que le village actuel de Barbonne-Fayel. Les Templiers construisirent l'église, à laquelle les Hospitaliers ajoutérent les chapelles latérales avec les grandes ouvertures flamboyantes.
En 1777 une nef classique fut ajoutée à l'ensemble. De l'époque templière on peut encore admirer les voûtes gothiques très élancées reposant sur des piliers cruciformes. Le choeur à trois pans s'ouvre sur deux nefs transversales construites comme deux transepts accolés. Plusieurs tombes de chevaliers de Saint-Jean furent détruites au XIX siècle pour servir au dallage. Une très belle vierge du XIII siècle se trouve dans cette église.
De l'ancienne commanderie il ne reste plus rien. Elle se trouvait sur l'emplacement actuel de l'hôtel-de-ville.
Ancienne ville fortifiée dont les mails bordés de tilleuls et ceinturant la ville, Barbonne posséde une imposante église.
Edifiée au XIe siècle, elle fût en partie détruite par deux incendies ; elle prit son aspect actuel en 1772.
A l'origine, elle était surmontée d'une belle flèche en spirale mais celle-ci fût remplacée par une tour carrée puis par un simple clocher en bois.
L'intérieur de l'édifice impressionne par sa taille qui rappelle que Barbonne fût une cité importante qui, au moyen-âge, tenta de rivaliser avec Sézanne.
On peut y admirer une vierge à l'enfant du XIVe siècle. Les actuels vitraux datent du début de ce siècle ; restaurés en 1994, ils ont été inaugurés en mai 2000.
Au moyen-âge, du temps des Comtes de Champagne, Barbonne abritait une commanderie des Templiers et un hôpital St-Jacques des Hauts-Pas.
Fayel dont le nom fût rattaché à celui de Barbonne en 1845 était un village voisin ayant rang de seigneurie ; il fût entièrement détruit pendant la Guerre de Cent Ans et ne fût jamais reconstruit.
Ancienne commanderie : c'était, dès l'origine, une grange ou ferme qui avait été donnée aux Templiers, par Thibaut, comte de Blois, avec un pré et une charrue de terre; le tout situé à Barbonne, entre Sézanne et Chantemerle, « apud Barbunam inter Sezanam et Canlumerlum »
La charte qui contient cette donation n'est pas datée, mais elle paraît avoir été rédigée à la fin du XIIe siècle.
Longtemps avant cela, les Templiers possédaient des biens à Barbonne. Hatton, évêque de Troyes, par ses lettres de l'année 1143, que nous avons déjà citées, leur avait confirmé entre autres donations, celle des dînes de Barbonne, faite par Roselin, fils de Raoul de Sézanne et consorts.
D'un autre coté, ils avaient acheté de Manessier, prévôt de l'église de Saint-Etienne de Troyes, avec le consentement du chapitre de cette église, la terre de Garin de Malfilatre, « terram, Garini Malifiliastri », située à Barbonne, ainsi qu'il résulte d'une charte confirmative de cette vente, par Henri, comte Palatin de Troyes, de l'année 1164.
Le domaine de Barbonne consistait en une maison à usage de ferme, dans un grand enclos entouré de murs, situé à un quart de lieue de l'église du village. On voyait dans la cour une chapelle dédiée à saint Jean, où l'on disait encore, au siècle dernier, trois messes par semaine. Les terres du domaine, au nombre de 115 arpents, étaient affermées avec là maison, 88 livres 7 sols en 1495 ; et 800 livres en 1738.
Trois membres dépendaient de l'ancienne commanderie de Barbonne :
le domaine de la Forestière ;
la terre et seigneurie de Baudement ;
et la maison de Queudes.
Sources : Les Commanderies du Grand-Prieuré de France par Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)
Le deuxième emplacement n'est autre que le village actuel de Barbonne-Fayel. Les Templiers construisirent l'église, à laquelle les Hospitaliers ajoutérent les chapelles latérales avec les grandes ouvertures flamboyantes.
En 1777 une nef classique fut ajoutée à l'ensemble. De l'époque templière on peut encore admirer les voûtes gothiques très élancées reposant sur des piliers cruciformes. Le choeur à trois pans s'ouvre sur deux nefs transversales construites comme deux transepts accolés. Plusieurs tombes de chevaliers de Saint-Jean furent détruites au XIX siècle pour servir au dallage. Une très belle vierge du XIII siècle se trouve dans cette église.
De l'ancienne commanderie il ne reste plus rien. Elle se trouvait sur l'emplacement actuel de l'hôtel-de-ville.
Ancienne ville fortifiée dont les mails bordés de tilleuls et ceinturant la ville, Barbonne posséde une imposante église.
Edifiée au XIe siècle, elle fût en partie détruite par deux incendies ; elle prit son aspect actuel en 1772.
A l'origine, elle était surmontée d'une belle flèche en spirale mais celle-ci fût remplacée par une tour carrée puis par un simple clocher en bois.
L'intérieur de l'édifice impressionne par sa taille qui rappelle que Barbonne fût une cité importante qui, au moyen-âge, tenta de rivaliser avec Sézanne.
On peut y admirer une vierge à l'enfant du XIVe siècle. Les actuels vitraux datent du début de ce siècle ; restaurés en 1994, ils ont été inaugurés en mai 2000.
Au moyen-âge, du temps des Comtes de Champagne, Barbonne abritait une commanderie des Templiers et un hôpital St-Jacques des Hauts-Pas.
Fayel dont le nom fût rattaché à celui de Barbonne en 1845 était un village voisin ayant rang de seigneurie ; il fût entièrement détruit pendant la Guerre de Cent Ans et ne fût jamais reconstruit.
Ancienne commanderie : c'était, dès l'origine, une grange ou ferme qui avait été donnée aux Templiers, par Thibaut, comte de Blois, avec un pré et une charrue de terre; le tout situé à Barbonne, entre Sézanne et Chantemerle, « apud Barbunam inter Sezanam et Canlumerlum »
La charte qui contient cette donation n'est pas datée, mais elle paraît avoir été rédigée à la fin du XIIe siècle.
Longtemps avant cela, les Templiers possédaient des biens à Barbonne. Hatton, évêque de Troyes, par ses lettres de l'année 1143, que nous avons déjà citées, leur avait confirmé entre autres donations, celle des dînes de Barbonne, faite par Roselin, fils de Raoul de Sézanne et consorts.
D'un autre coté, ils avaient acheté de Manessier, prévôt de l'église de Saint-Etienne de Troyes, avec le consentement du chapitre de cette église, la terre de Garin de Malfilatre, « terram, Garini Malifiliastri », située à Barbonne, ainsi qu'il résulte d'une charte confirmative de cette vente, par Henri, comte Palatin de Troyes, de l'année 1164.
Le domaine de Barbonne consistait en une maison à usage de ferme, dans un grand enclos entouré de murs, situé à un quart de lieue de l'église du village. On voyait dans la cour une chapelle dédiée à saint Jean, où l'on disait encore, au siècle dernier, trois messes par semaine. Les terres du domaine, au nombre de 115 arpents, étaient affermées avec là maison, 88 livres 7 sols en 1495 ; et 800 livres en 1738.
Trois membres dépendaient de l'ancienne commanderie de Barbonne :
le domaine de la Forestière ;
la terre et seigneurie de Baudement ;
et la maison de Queudes.
Sources : Les Commanderies du Grand-Prieuré de France par Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)
Re: BARBONNE-FAYEL
Maison du Temple de Barbonne
La Commanderie
La Commanderie
C'était, dès l'origine, une grange ou ferme qui avait été donnée aux Templiers, par Thibaut, comte de Blois, avec un pré et une charrue de terre; le tout situé à Barbonne, entre Sézanne et Chantemerle, « apud Barbunam inter Sezanam et Canlumerlum ».
La charte qui contient cette donation n'est pas datée, mais elle paraît avoir été rédigée à la fin du XIIe siècle.
Longtemps avant cela, les Templiers possédaient des biens à Barbonne. Hatton, évêque de Troyes, par ses lettres de l'année 1143, que nous avons déjà citées, leur avait confirmé entre autres donations, celle des dînes de Barbonne, faite par Roselin, fils de Raoul de Sézanne et consorts.
Le Temple de Barbonne était situé dans le diocése de Troyes : « in domo de Barbona, Trecensis diocesis ». C'était, croyons-nous, une maison assez importante et ce qui semblerait le prouver c'est que Gérard de Villiers est désigné dans le Procès comme ayant tenu les baillies de Brie, du Mont-de-Soissons et de Barbonne « Procès, t. I, pages 401 et 436 ».
Il se pourrait qu'au moment de la chute des Templiers, la maison n'ait pas eu de précepteur ; il n'y aurait eu alors qu'un intérimaire : « frater Droco de Vivariis, custos domus de Barberone (sic), loco preceptoris », « Procès, t. II, p. 395 », reçu jadis à Provins.
Le journal du trésor du Temple ne peut que confirmer l'importance que nous supposons à cette maison ; on trouve, en effet, à la date du 4 juillet 1295, la mention suivante laquelle se trouve comprise entre celles relatives au précepteur de la Neuville, près Châlons, et au précepteur de la Brie :
« De preceptore Barbone, 176 livre, in magnis fratrum
Et à la date du 3 juillet 1296 :
De preceptore Barbone, 280 livres tournois, etc., ce dernier passage précédant la mention du Temple de Merlan. »
« Mémoire sur les opérations financières des Templiers, par M. Léon. Delisle, pages 176 et 209 ».
Sources : Trudon des Ormes : Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.
La plupart de ces informations sortent des archives départementales, de la Bibliothèque Nationale et des textes rédigés par Michelet sur le Procès des Templiers.
Re: BARBONNE-FAYEL
La Paroisse de BARBONNE dépend du Doyenné & de l'Archiprêtré de SEZANNE.
Elle fait partie du Diocèse de CHÂLONS-sur-MARNE.
Elle est dédiée aux Apôtre Saint-Pierre & Saint-Paul.
Elle fait partie du Diocèse de CHÂLONS-sur-MARNE.
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