L'EPINE
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L'EPINE
La basilique de l'Epine, de style gothique flamboyant et inscrite au patrimoine mondial de l'humanité trône au cœur du village.
DU haut de ses six cents ans et de ses cinquante-cinq mètres, la basilique Notre-Dame de l'Épine trône sur la plaine marnaise. Construite sur une colline, elle en est même visible à plus de quinze kilomètres à la ronde.
Située sur l'ancienne route nationale 3, elle est incontestablement un endroit à ne pas rater. Point de départ ou de passage possible sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, l'édifice est depuis 2003 inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.
Pourtant, en 1300, ce qui n'était peut-être même pas un lieu-dit, colline perdue entre les trois paroisses et villages qui composent actuellement le village de Courtisols et l'évêché Châlonnais, n'avait aucune raison de devenir un acteur majeur de la vie ecclésiastique de la région. Jean-Christophe Leclère, président des Amis de la basilique explique que plusieurs événements rapprochés ont « sûrement tous, dans leur globalité, conduit les gens à ériger le monument ». D'abord « l'apparition d'une vierge dans un buisson-ardent à Melette » mais aussi et surtout « la croisade des enfants ». Si rien ne prouve actuellement que la construction a suivi directement, « le fait que ces 20.000 jeunes qui embarquaient des forces vives, et dont le destin tragique en a fait des esclaves, ait épargné Châlons après en avoir fait en quelque sorte le siège a au moins influencé le fait de construire une église en remerciement ».
Un remerciement de grande ampleur car ce qui est actuellement la basilique Notre-Dame n'était à la base qu'une simple église avant que l'archevêque de Reims, délégué par Léon XIII ne la consacre en 1890.
Ce chef-d'œuvre de l'art gothique, dont les plans sont en grande partie une miniature de la cathédrale de Reims attire aujourd'hui 50.000 personnes et continue d'écrire son histoire. Après que la flèche nord, la plus courte des deux a été démontée pour qu'y soit installé un poteau télégraphique puis reconstruite en imitation du style gothique sous Napoléon III, la basilique a beaucoup souffert. Un siècle et plus d'abandon l'ont livrée en très mauvais état en 1960 à ceux qui ont entrepris de la restaurer et de lui rendre toute sa superbe. Fort heureusement, aujourd'hui, il ne pleut plus dans l'édifice comme ce fut le cas aux pires des moments mais « de nombreux travaux de restauration restent à faire, notamment la façade sud et le chevet ».
Une attente de rénovation qui n'empêche pas les visiteurs d'admirer « l'un des plus beaux orgues renaissance de France » ni de « venir écouter le festival de musique baroque, qui, depuis 1999 met la basilique en musique entre la mi-août et la mi-septembre ».
Vianney PANNET - L'Union du Vendredi 5 Août 2011
DU haut de ses six cents ans et de ses cinquante-cinq mètres, la basilique Notre-Dame de l'Épine trône sur la plaine marnaise. Construite sur une colline, elle en est même visible à plus de quinze kilomètres à la ronde.
Située sur l'ancienne route nationale 3, elle est incontestablement un endroit à ne pas rater. Point de départ ou de passage possible sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, l'édifice est depuis 2003 inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.
Pourtant, en 1300, ce qui n'était peut-être même pas un lieu-dit, colline perdue entre les trois paroisses et villages qui composent actuellement le village de Courtisols et l'évêché Châlonnais, n'avait aucune raison de devenir un acteur majeur de la vie ecclésiastique de la région. Jean-Christophe Leclère, président des Amis de la basilique explique que plusieurs événements rapprochés ont « sûrement tous, dans leur globalité, conduit les gens à ériger le monument ». D'abord « l'apparition d'une vierge dans un buisson-ardent à Melette » mais aussi et surtout « la croisade des enfants ». Si rien ne prouve actuellement que la construction a suivi directement, « le fait que ces 20.000 jeunes qui embarquaient des forces vives, et dont le destin tragique en a fait des esclaves, ait épargné Châlons après en avoir fait en quelque sorte le siège a au moins influencé le fait de construire une église en remerciement ».
Un remerciement de grande ampleur car ce qui est actuellement la basilique Notre-Dame n'était à la base qu'une simple église avant que l'archevêque de Reims, délégué par Léon XIII ne la consacre en 1890.
Ce chef-d'œuvre de l'art gothique, dont les plans sont en grande partie une miniature de la cathédrale de Reims attire aujourd'hui 50.000 personnes et continue d'écrire son histoire. Après que la flèche nord, la plus courte des deux a été démontée pour qu'y soit installé un poteau télégraphique puis reconstruite en imitation du style gothique sous Napoléon III, la basilique a beaucoup souffert. Un siècle et plus d'abandon l'ont livrée en très mauvais état en 1960 à ceux qui ont entrepris de la restaurer et de lui rendre toute sa superbe. Fort heureusement, aujourd'hui, il ne pleut plus dans l'édifice comme ce fut le cas aux pires des moments mais « de nombreux travaux de restauration restent à faire, notamment la façade sud et le chevet ».
Une attente de rénovation qui n'empêche pas les visiteurs d'admirer « l'un des plus beaux orgues renaissance de France » ni de « venir écouter le festival de musique baroque, qui, depuis 1999 met la basilique en musique entre la mi-août et la mi-septembre ».
Vianney PANNET - L'Union du Vendredi 5 Août 2011
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