Le Travail à la Campagne
Page 1 sur 1
Le Travail à la Campagne
Lu dans L'Union du 8 Août 2011, la Tonte des Mouton à SONGY :
Elle serait la seule carte postale portant sur le sujet parmi les quelque 110 documents qui montrent Songy au siècle dernier.
La tonte de moutons, courante jusqu'à la Seconde Guerre mondiale dans les villages de la Marne, se tient chez un particulier du village dont la ferme était installée à l'entrée de Songy en venant de Vitry-le-François. C'est la famille Giraux qui est à l'œuvre, avec les parents, les enfants mais aussi la grand-mère Angèle dont les plus anciens du village se souviennent.
Nous sommes autour de 1910. À l'époque, quatre ou cinq fermes dans le village procédaient à l'élevage des moutons. La tonte avait généralement lieu en mai et se faisait à Songy en famille. Personne n'avait les moyens de faire appel au personnel. Les brebis étaient tout d'abord conduites au bord d'un cours d'eau pour y être lavées. Cela se faisait souvent la veille. Puis toute la famille était mobilisée pour tondre. Ici, on note que l'outil utilisé est un serre, la tondeuse à main n'est pas encore dans les fermes du village. Long de 30 cm, cet outil en pointe fonctionnait un peu comme un sécateur. On le voit dans la main de l'un des fils des Giroux au premier plan.
Le reste de l'année, c'est un berger, Charles Saupique, qui emmenait dans les prés aux alentours les moutons pour les nourrir. Une pratique qui s'est perpétuée jusqu'aux années cinquante.
La tonte de moutons, courante jusqu'à la Seconde Guerre mondiale dans les villages de la Marne, se tient chez un particulier du village dont la ferme était installée à l'entrée de Songy en venant de Vitry-le-François. C'est la famille Giraux qui est à l'œuvre, avec les parents, les enfants mais aussi la grand-mère Angèle dont les plus anciens du village se souviennent.
Nous sommes autour de 1910. À l'époque, quatre ou cinq fermes dans le village procédaient à l'élevage des moutons. La tonte avait généralement lieu en mai et se faisait à Songy en famille. Personne n'avait les moyens de faire appel au personnel. Les brebis étaient tout d'abord conduites au bord d'un cours d'eau pour y être lavées. Cela se faisait souvent la veille. Puis toute la famille était mobilisée pour tondre. Ici, on note que l'outil utilisé est un serre, la tondeuse à main n'est pas encore dans les fermes du village. Long de 30 cm, cet outil en pointe fonctionnait un peu comme un sécateur. On le voit dans la main de l'un des fils des Giroux au premier plan.
Le reste de l'année, c'est un berger, Charles Saupique, qui emmenait dans les prés aux alentours les moutons pour les nourrir. Une pratique qui s'est perpétuée jusqu'aux années cinquante.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|