BROYES
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BROYES
Dans ce château, le Général Humbert, commandant la division marocaine pendant la Première Guerre Mondiale, vint établir son Quartier Général le 7 septembre 1914, quand le château de Mondement devint inhabitable.
C'est de là, après la prise de Mondement par les Allemands, qu'il dirigea les contre-attaques qui les en chassèrent.
Le château des Pucelles, qui est accroché au rebord du plateau, domine presque à pic l'immense plaine de l'Aube. Mondement n'en est distant que de 3,5 km.
On sent aisément tout ce que la situation avait de tragique dans ces journées des 8 et 9 septembre 1914, pour les troupes acculées à Broyes, et on s'explique plus facilement l'élan farouche avec lequel elles montèrent à l'assaut de Mondement.
C'est de là, après la prise de Mondement par les Allemands, qu'il dirigea les contre-attaques qui les en chassèrent.
Le château des Pucelles, qui est accroché au rebord du plateau, domine presque à pic l'immense plaine de l'Aube. Mondement n'en est distant que de 3,5 km.
On sent aisément tout ce que la situation avait de tragique dans ces journées des 8 et 9 septembre 1914, pour les troupes acculées à Broyes, et on s'explique plus facilement l'élan farouche avec lequel elles montèrent à l'assaut de Mondement.
Re: BROYES
Lu dans L'Union du Mercredi 20 Juin 2007 :
BROYES, le Four à Tuiles restauré.
Dernier témoin dans la région d’une époque révolue, le « four à tuiles » de Broyes, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 8 novembre 2000 vient d’être entièrement restauré par ses propriétaires M. et Mme Jean Campistron.
Situé au lieu-dit « le jardin de la Caillaude près la Limonière » la tuilerie a été construite en 1848 (d’où son surnom de tuilerie de la République) après une autorisation officielle du commissaire du gouvernement datée du 7 avril 1848.
Nombreuses étaient les tuileries à cette époque dans la Marne : on en trouve dix à Sézanne, une à Allemant, une à Broyes, une à Mœurs, une à Fontaine-Denis, etc.
Le four a été construit par Isidore-Alexandre Vinot.
L’importance de la brique s’expliquait par le rôle qu’elle jouait dans la construction des maisons ; matériau économique, elle remplace la pierre de taille pour les murs, les encadrements et les corniches ; quant à la tuile elle remplace systématiquement le chaume.
Le four est un parallélépipède de 6 m par 5,40 m et de 5 mètres de haut, les murs ont une épaisseur de 90 cm et sont construits en pierre meulière revêtue de brique, ce cube se termine par une cheminée de forme pyramidale, en brique protégée par un mortier couvert de tuile.
La cuisson des tuiles se faisait au bois et pouvait durer une semaine ; à chaque fournée 25.000 briques étaient cuites.
C’est dans les années 1950 qu’a eu lieu la dernière cuisson.
Sources : M. et Mme Campistron et « Histoire de la Tuilerie de la République à Broyes » par Jean Fusier, Président de la SACSAM.
BROYES, le Four à Tuiles restauré.
Dernier témoin dans la région d’une époque révolue, le « four à tuiles » de Broyes, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 8 novembre 2000 vient d’être entièrement restauré par ses propriétaires M. et Mme Jean Campistron.
Situé au lieu-dit « le jardin de la Caillaude près la Limonière » la tuilerie a été construite en 1848 (d’où son surnom de tuilerie de la République) après une autorisation officielle du commissaire du gouvernement datée du 7 avril 1848.
Nombreuses étaient les tuileries à cette époque dans la Marne : on en trouve dix à Sézanne, une à Allemant, une à Broyes, une à Mœurs, une à Fontaine-Denis, etc.
Le four a été construit par Isidore-Alexandre Vinot.
L’importance de la brique s’expliquait par le rôle qu’elle jouait dans la construction des maisons ; matériau économique, elle remplace la pierre de taille pour les murs, les encadrements et les corniches ; quant à la tuile elle remplace systématiquement le chaume.
Le four est un parallélépipède de 6 m par 5,40 m et de 5 mètres de haut, les murs ont une épaisseur de 90 cm et sont construits en pierre meulière revêtue de brique, ce cube se termine par une cheminée de forme pyramidale, en brique protégée par un mortier couvert de tuile.
La cuisson des tuiles se faisait au bois et pouvait durer une semaine ; à chaque fournée 25.000 briques étaient cuites.
C’est dans les années 1950 qu’a eu lieu la dernière cuisson.
Sources : M. et Mme Campistron et « Histoire de la Tuilerie de la République à Broyes » par Jean Fusier, Président de la SACSAM.
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