L'Avionneur Max HOLSTE
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Récit d'un long parcours / Le « Broussard » restauré s'est posé à la BA 112
Ce petit avion a été construit à Reims par la société « Max-Holste », l'ancêtre de « Reims Aviation ». L'avionneur a construit près de 400 exemplaires de cet appareil polyvalent, destiné à la reconnaissance et à l'observation aérienne, au transport de passagers, de blessés ou de malades et de fret, ou encore au largage de parachutistes. Il pouvait également être armé d'une mitrailleuse ou lancer des grenades.
D'une envergure de 13,75 et d'une longueur de 8,60 m, le « Broussard » pouvait voler à 5.800 m d'altitude, avec une autonomie de 1.200 km, à une vitesse de croisière de 250 km/h, propulsé par un moteur « Pratt & Whitney » de 450 cv.
Le premier « Broussard » a pris son envol en 1952. L'armée de l'Air le prit à son service à partir de 1956. Il équipa l'escadron « 12.030-Hautvillers » d'entraînement tout temps.
L'avion de la ville de Reims est le 361e de la série. Il a été livré à l'armée de l'Air le 21 juin 1961. En 1963, il est affecté à la division « moniteur pilote » de Clermont-Ferrand.
Au début des années 1970, il rejoint Villacoublay, puis à la 7e escadre de chasse de Saint-Dizier, où il achèvera sa carrière en 1987.
Pendant quelques mois, il sera entreposé à Metz, et sera rapatrié vers la BA 112 le 29 septembre 1989, avec le général Pessidou.
Ce sera son dernier vol officiel. Depuis, le « Broussard » a été stocké à Prunay, puis à l'ancien collège, d'où il a été sorti en pièces détachées pour sa restauration effectuée dans les locaux qui l'ont vu naître, de Reims-Aviation.
2000 heures pour le restaurer
Lancée en janvier 2008, cette restauration a été assurée par huit personnes, dont l'adjudant-chef Jean-Claude Ranty, un réserviste, cinq civils amis du musée de la base, sous la conduite de Gérard Ramont, un ancien « mécano » de la BA 112. Il leur a fallu 2000 heures de travail pour en arriver à un avion dans un état impeccable, mais incapable de voler.
Le conservateur de la « Pompelle » et « Saint-Remi », Marc Bouxin leur a apporté son concours. La ville a financé la toile de l'empennage. La base a fourni le matériel.
Après 7 ans d'attente et 2 ans d'efforts, le major Ramont exprime tout le « plaisir » qu'il a à voir cet avion sur le gazon de la base, où il trône le nez pointé vers le ciel. Frédéric Lafarge se réjouit de voir « un vrai avion rémois, de sa naissance à sa renaissance » installé à deux pas du musée qu'il anime.
Une manifestation « inaugurale » sera organisée le vendredi 29 août pour officialiser l'installation du « Broussard » à la BA 112… pour 3 ans.
J.F.Scherpereel
D'une envergure de 13,75 et d'une longueur de 8,60 m, le « Broussard » pouvait voler à 5.800 m d'altitude, avec une autonomie de 1.200 km, à une vitesse de croisière de 250 km/h, propulsé par un moteur « Pratt & Whitney » de 450 cv.
Le premier « Broussard » a pris son envol en 1952. L'armée de l'Air le prit à son service à partir de 1956. Il équipa l'escadron « 12.030-Hautvillers » d'entraînement tout temps.
L'avion de la ville de Reims est le 361e de la série. Il a été livré à l'armée de l'Air le 21 juin 1961. En 1963, il est affecté à la division « moniteur pilote » de Clermont-Ferrand.
Au début des années 1970, il rejoint Villacoublay, puis à la 7e escadre de chasse de Saint-Dizier, où il achèvera sa carrière en 1987.
Pendant quelques mois, il sera entreposé à Metz, et sera rapatrié vers la BA 112 le 29 septembre 1989, avec le général Pessidou.
Ce sera son dernier vol officiel. Depuis, le « Broussard » a été stocké à Prunay, puis à l'ancien collège, d'où il a été sorti en pièces détachées pour sa restauration effectuée dans les locaux qui l'ont vu naître, de Reims-Aviation.
2000 heures pour le restaurer
Lancée en janvier 2008, cette restauration a été assurée par huit personnes, dont l'adjudant-chef Jean-Claude Ranty, un réserviste, cinq civils amis du musée de la base, sous la conduite de Gérard Ramont, un ancien « mécano » de la BA 112. Il leur a fallu 2000 heures de travail pour en arriver à un avion dans un état impeccable, mais incapable de voler.
Le conservateur de la « Pompelle » et « Saint-Remi », Marc Bouxin leur a apporté son concours. La ville a financé la toile de l'empennage. La base a fourni le matériel.
Après 7 ans d'attente et 2 ans d'efforts, le major Ramont exprime tout le « plaisir » qu'il a à voir cet avion sur le gazon de la base, où il trône le nez pointé vers le ciel. Frédéric Lafarge se réjouit de voir « un vrai avion rémois, de sa naissance à sa renaissance » installé à deux pas du musée qu'il anime.
Une manifestation « inaugurale » sera organisée le vendredi 29 août pour officialiser l'installation du « Broussard » à la BA 112… pour 3 ans.
J.F.Scherpereel
Source : L'Union du lundi 11 août 2008
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